Lorsqu’une entreprise subit une cyberattaque, l’hypothèse immédiate est souvent qu’il s’agit d’une opération menée par des hackers d’élite, soutenus par un gouvernement. Les médias parlent fréquemment de « menaces étatiques » ou de « groupes APT » (Advanced Persistent Threats). Pourtant, la réalité est bien moins spectaculaire — et bien plus courante.
Aujourd’hui, une grande partie des cyberattaques les plus dévastatrices ne sont pas orchestrées par des agents gouvernementaux ni par des experts chevronnés, mais par des adolescents et de jeunes adultes équipés d’outils basiques, d’intelligence artificielle, de tactiques d’ingénierie sociale et de kits de logiciels malveillants disponibles en ligne.